Des aumôniers comme médiateurs ? Appel sans appel à La désobéissance aumonastique

Après les écoles, les quartiers, les centres sportifs…, les hôpitaux auront désormais leurs médiateurs chargés d’apprendre aux musulmanes et musulmans récalcitrants ou rebelles, les bonnes manières.

Étant par essence in-intégrables, on tente dorénavant de leur inculquer la docilité. En effet selon les propos recueillis par le 20 minutes du lundi 17 mai à l’hôpital Salpetrière de Paris, « l’Etablissement peut rencontrer des soucis avec l’interprétation que font certains patients de la religion ».

Et donc le rôle de ces aumôniers musulmans sera de traduire à ces « mizilmans » les volontés du brave personnel soignant, si peu formé à parler le langage des Fatimas et autres Mamadous ,français pour la plupart , depuis seulement 200 ans !

« Il nous faut parfois expliquer, par exemple, qu’une femme peut être soignée par un homme ou qu’un traitement médical ne doit pas être interrompu pour le ramadan », détaille Khali Abdelkader, aumônier de la Pitié.

Sans nous arrêter sur l’aspect paternaliste, insultant de cette phrase qui rappelle de tristes périodes, ces musulmanes n’ont-elles pas pour autant le droit d’entendre qu’elles sont aussi libres de choisir d’être soignées par une femme plutôt qu’un homme ? Mais une fois de plus il s’agit d’une mesure d’exception qui participe du système répressif, policier à l’endroit des seuls musulmans.

« Comme leurs homologues catholiques, protestants ou juifs, les aumôniers musulmans sont aussi là pour conseiller spirituellement les patients. »
A la lecture de ce qui a précédé, on l’aurait presque oublié !
Opération politique manifeste de désislamisation de l’espace public ?
Mais rien d’étonnant. Tout ceci ne fait qu’aller dans le sens d’une volonté claire de sauvegarder à la France sa culture et civilisation chrétiennes. Il s’agit d’une vérité qu’il va falloir se résoudre à acter pour celles et ceux qui ne l’auraient pas déjà fait.
L’attachement de la France à la laïcité est un leurre dont il va falloir nous libérer. Par ces comportements discriminatoires, successifs à ‘l’endroit des musulmans, elle proclame haut et fort son infidélité au vœu pieu de « défense d’une France laïque ».

La lutte idéologique, le rapport de force et le combat politique sont inéluctables.
Et le fait de détester la chose, de ne pas l’approuver, ou même de s’y opposer, n’enlève en rien de son aspect inévitable.
Peu importe ce que nous aimons ou nous détestons. Le fait que cela relève de la nécessité doit nous dicter nos décisions et de là nos actions. Parce que Dieu sait et nous ne savons pas. Parce que Dieu sait ce que nous ne savons pas.
L’idéologie dominante veut nous bercer de l’illusion selon laquelle la seule préoccupation que nous devons rechercher est notre « bien être personnel » dans un vivre ensemble de façade.
Problème de quel bien être s’agit il : compromission ghettoïsation, désislamisation, répression…miettes…
En cédant à cette fausse propagande nous violons la règle de la lutte idéologique, sociale et politique qui garantit l’équilibre et notre survie.
Alors soit on continue de rester à coté des enjeux.Soit on décide de répondre à cette règle et de s’inscrire de façon effective dans le cours de l’histoire, et surtout de notre histoire.

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