Prophète écolo : Nouvelle lubie ou piège idéologique ?
Prophète écolo : Nouvelle lubie ou piège idéologique ?
Au nom du prétendu fait, désormais répandu, selon lequel le prophète de l’islam aurait été le premier, en son genre, à être le défenseur de la NATURE… Nous avons ainsi des banques éthiques qui vous proposent d’investir dans des produits neutres en CO₂. S’agit-il véritablement d’un message destiné aux clients, ou d’un instrument pour les instances censées réguler les bons et les mauvais élèves ?
Là n’est pas notre problème. Quoiqu’il en soit, aujourd’hui, dans les recherches internet, vous pouvez trouver des requêtes du type : « Quelle est la banque la plus écologique !? »
Les banques écologiques : mythe ou réalité ?
Nonobstant ce préliminaire, ce genre d’association entre nature et banque procure à elle seule, le vertige. Associer nature et homme, pourquoi pas ; mais nature et banque, il faut voir là un tour de passe-passe dont nos sociétés sont devenues maîtres dans le domaine.
Les musulmans de France et d’Europe, semble-t-il, se sont engouffrés dans le train de l’écologisme affiché. Je n’ose même pas inclure l’exemple des USA dans cette valse, car la mandature de Trump a, parmi les nombreuses résolutions adoptées, le retour des pailles en plastique, ce qui le rendrait presque sympathique face à l’intégrisme européen en la matière.
Crocodiles ou humains : où placer nos priorités ?
Il y a maintenant plusieurs années, Coluche, l’humoriste français à la réplique légendaire, disait sur le ton de l’humour : « En Afrique, ils élèvent des crocodiles, c’est les crocodiles qui les mangent ! Il faudrait savoir, faut protéger les crocodiles ou les Africains ? »
Il s’agit d’une excellente question lorsqu’on sait que les crocodiles causent environ 1 000 décès humains (précision indispensable de nos jours) chaque année, principalement en Asie du Sud-Est et en Afrique, et que les attaques impliquant des enfants représentent jusqu’à 66 % des cas mortels dans certaines régions, on peut se demander si l’écologie ne soulève pas un problème plus vaste : celui de la place que l’on veut accorder à l’homme dans ce XXIᵉ siècle.
Dès l’origine, l’islam met en garde contre le gaspillage, non pas au nom du respect d’un concept de nature creux, mais au nom de l’éthique. Pourquoi ? Parce que le gaspillage traduit une pensée utilitariste, centrée sur les moyens matériels au détriment des valeurs spirituelles et morales. Comme le remarque Hegel dans sa réflexion sur l’argent et la modernité, l’accumulation et l’usage des biens matériels tendent à subordonner les fins humaines à des calculs d’efficacité et de profit, donnant naissance à ce qui s’apparente aujourd’hui à du néo-positivisme ou de l’utilitarisme. Si je commence à gaspiller, cela suppose que j’en ai les moyens ; et, ce faisant, les questions existentielles se retrouvent reléguées derrière des désirs devenus inconsidérés, voire sans limites, simplement parce que les ressources permettent de les assouvir.
Écologie et écologisme : quand l’éthique se perd
Vous l’aurez compris : nous avons élargi la question du gaspillage à celle, plus vaste, de la politique de l’État.
Si une leçon contre le gaspillage doit s’imposer, elle doit l’être proportionnellement aux moyens de chacun. Ainsi, si un SMICard fait don de 10 €, il est tout aussi généreux qu’un Bernard Arnault offrant 10 millions d’euros aux Restos du Cœur. Or, nos lunettes déformantes nous poussent à applaudir le second et à ignorer le premier.
En résumé, si on gaspille, c’est qu’on en a les moyens. Et cela suppose aussi que ces moyens dépassent l’entendement, c’est-à-dire les lois les plus élémentaires qui doivent régir les rapports entre les choses.
Éoliennes : écologie ou illusion verte ?
Des éoliennes, en veux-tu, en voilà ! Et gare à ceux qui les trouveraient laides. Car nous dit-on « les énergies renouvelables, et notamment les éoliennes, sont les énergies les plus vertes qui nous permettront d’opérer une vraie transition énergétique respectueuse de la planète. »
Mais derrière cette image verte se cache une réalité moins reluisante. Les éoliennes, en particulier celles situées en mer, nécessitent l’utilisation d’alliages contenant des terres rares. Bien que présents en faibles quantités, ces matériaux soulèvent de vraies préoccupations environnementales. D’abord parce que leur extraction est souvent associée à des impacts écologiques significatifs, notamment la pollution des sols et des eaux. Et qu’ensuite il existe des risques de contamination radioactive en raison de la présence de thorium et d’uranium dans certains gisements
Le nucléaire émet moins de CO₂ que l’éolien. À cela s’ajoutent les nuisances sonores, la perturbation des écosystèmes, notamment le détournement des oiseaux migrateurs de leurs trajectoires naturelles, et le fait que les éoliennes ne sont pas recyclables à 100 %.
Jeunes voix médiatisées : privilège ou exception ?
Greta Thunberg, du haut de ses 15 ans ou 16 ans à l’époque, a critiqué l’UE devant le Parlement européen. Notre objectif n’est pas de discuter le contenu de ses propos, mais de parler de la manière dont cet événement a été médiatisé et instrumentalisé, créant un effet de matraquage autour du personnage.
Il faut rappeler que l’invitation d’un enfant à s’exprimer devant une assemblée parlementaire est extrêmement exceptionnelle. Elle suppose un contexte particulier (notoriété mondiale ou témoignage crucial) et une décision politique volontaire des instances du Parlement. L’intervention de Greta Thunberg relève donc d’un choix politique interne, et non d’un droit ou d’une procédure générale.
De la même manière, Malala Yousafzai, par son intervention et son engagement, est devenue une icône mondiale de la lutte pour l’éducation des filles.
Mais qu’en est-il d’autres jeunes voix, comme celles d’enfants palestiniens par exemple ? Ont-ils eu l’opportunité, dans des conditions comparables, de partager leurs témoignages devant les instances européennes ?
Écologisme et idéologies contemporaines » ou « Quand l’écologie rejoint les mouvements idéologiques
Les interventions de Greta Thunberg et de Malala Yousafzai semblent s’inscrire dans la droite ligne d’une pensée idéologique, combinant écologie et féminisme.
>En revanche, d’autres témoignages sont relégués à la marge, considérés comme secondaires, voire ignorés, comme si leur importance devait céder devant la mise en avant de causes plus médiatiques, au détriment de questions fondamentales concernant la vie et la survie des enfants ; question autrement plus cruciales que celle de la préservation de la nature.
L’écologie, poussée au forceps, s’invite de plus en plus dans les discours du quotidien, adoptée par ceux que l’on pourrait qualifier d’esprit bourgeois, sans qu’ils disposent réellement du statut économique correspondant. S’agit-il d’une lubie passagère ? Nous aimerions le croire. Mais la genèse de cette tendance, son émergence soudaine sur le devant de la scène et le soutien médiatique dont elle bénéficie indiquent que cette idéalisation de la nature n’est peut-être que l’arbre qui cache la forêt.
Il est certes nécessaire de s’occuper de la planète. Mais qui se préoccupe des hommes et de ce qui leur tombe dessus aujourd’hui ? Car, vous le savez, si « les fous de la démocratie », à l’insu des « fous de Dieu », déclenchaient une troisième guerre mondiale, le sort de la nature deviendrait alors secondaire, voire même une non-question.
Alors, le Prophète (Que la paix et le salut de Dieu soient sur lui) : écolo ou pas écolo ?
Alors, le Prophète (Paix et salut de Dieu sur lui) serait-il écolo ou pas écolo ? Le problème est-il vraiment là ? Le développement de la vertu en islam implique, et même oblige, dans un ordre précis : d’abord la reconnaissance de Dieu, puis, de là, le respect de soi en tant que créature de Dieu, et enfin le respect des autres. Cela reste particulièrement pertinent aujourd’hui, face à la diabolisation systématique de l’homme.
Aurions-nous réellement besoin de rajouter à cette liste le respect… de la nature ?
Eh bien, allons-y, voyons ce que nous trouvons dans la tradition musulmane sur la « nature ». Le mot « nature » ou ṭabi‘a (طَبيعة) en arabe est introuvable dans le lexique coranique. Voilà un bel os à ronger offert aux détracteurs professionnels de l’islam, sans compter celles et ceux qui, a contrario, essaieront de tordre le cou aux versets afin de prouver que le Coran parle d’écologie.
Dans les textes de la tradition prophétique, le mot ṭabi‘a n’apparaît pas non plus. Les concepts relatifs à la nature sont abordés sous d’autres termes, tels que « al-khalq » (la création), « al-ard » (la terre), « al-sama’ » (le ciel), « al-hayawan » (les animaux), et « al-shajar » (les arbres). Ces termes sont utilisés pour décrire la création divine et les éléments naturels, mais sans la connotation écologique moderne.
Tout cela pour dire que la nature, ou plus précisément tout ce qui compose l’univers, est régie par des lois qui semblent être au service de l’homme. Ces lois constituent des outils que l’homme s’efforce, plus ou moins, de comprendre. Il lui revient de « faire de l’écologie » en respectant ces instruments, sans les désintégrer ni leur attribuer une volonté qui ne leur a pas été donnée par Dieu.
Étymologie de l’écologie : étude et conservation
À l’origine, le mot « écologie », relativement récent, renvoie à l’étude des relations entre les êtres vivants (cf. « logie », comme dans biologie, etc.). Progressivement, son sens a glissé de l’étude à la conservation. Puis un ministère lui a été dédié : la « transition écologique et solidaire », Ministère rebaptisé depuis le 12 octobre 2025 « Ministère de la Transition écologique, de la Biodiversité et des Négociations internationales sur le climat et la nature »
Aujourd’hui, un ministre de la transition économique est sensé pouvoir endosser toutes les casquettes scientifiques : volcanologue, chimiste, biologiste, physicien, météorologue, astrophysicien… Il parle au nom de toutes ces disciplines en prétendant les maîtriser, alors que chacune nécessite parfois une vie entière d’études et de sacrifices. Lui, prétend savoir tout sur tout, et donner avis et directives.
De surcroît, le terme éco-logie est formé sur le même radical que éco-nomie.
Serait-ce, au fond, moins une question scientifique, qu’une affaire de fric et de privilèges pour les nantis ?
Une réalité loin de l’écologie médiatique
Dans des milieux ruraux abandonnés de tous, mais où l’on n’oublie pas d’imposer le tri écologique à des personnes très âgées vivant esseulées — un tri qui les condamne à ne plus voir le camion-benne qu’une seule fois toutes les deux semaines, les privant de ce misérable lien social — il est évident que les personnes âgées ne sont pas la priorité. Il faut sauver les baleines, la fonte des glaciers, la pollution de l’air, la couche d’ozone, les forêts tropicales et que sais-je encore…
Mais qui, sur un plan purement factuel et chiffres à l’appui met réellement ces espèces ou ces éléments en danger ? En revanche, ceux qui mettent en danger l’humanité — par la guerre, la pauvreté, les famines, les pandémies, le manque d’accès à l’eau potable ou à l’éducation…
On focalise donc sur des causes médiatisées mais relativement indirectes ; des causes qui ignorent des urgences qui touchent directement des millions de vies humaines, tout en donnant l’impression de « sauver la planète ».
La maison brûle : qui faut-il sauver ?
Minimalisme, culpabilisation permanente, critique perpétuelle des consommateurs : voilà les nouveaux mots d’ordre. Il ne suffit plus d’être sobre, il faut désormais, dans une surenchère terminologique sans fin, devenir des « consom-acteurs », ou encore des « citoyens responsables », comme si chaque achat relevait d’un acte moral.
Les vrais coupables de l’écologie punitive
De cette masse d’hommes et de femmes contraints de payer dix fois plus cher un produit qu’ils ont, souvent, contribué à fabriquer ailleurs.
Aurait-on idée de qualifier nos élites politiques, industrielles ou financières de « simples consommateurs » ? Non. Eux contrôlent, orientent, éduquent même, ces « vilains consommateurs » accusés de polluer la planète. Et, inversion suprême, ce sont ces mêmes élites qui se présentent comme les sauveurs, ceux qui « offrent du travail » et « accompagnent la transition ». Ironie tragique : sans ces travailleurs qu’on blâme, aucune richesse ne serait produite. Cherchez l’erreur, quand beaucoup, parmi les plus concernés, ne la voient plus.
La culture humaine face à la nature : réalité ou idéalisation ?
Par ailleurs, les plus acharnés défenseurs de la nature connaissent-ils vraiment l’objet dont ils parlent ? Ne nous a-t-on pas toujours appris que la culture était précisément ce que l’homme avait arraché à la nature pour se construire un monde vivable ?
Nous aimons la nature, certes, mais sous la forme des paysages que l’homme a façonnés, cultivés, aménagés au fil des siècles pour y survivre et s’y établir. Sans cette transformation, nous ne serions pas différents de troupeaux « respectueux » de la nature, errant de prairie en prairie à la recherche d’une herbe plus verte.
Les routes, les maisons, les appartements, les villes mêmes ont été gagnés sur la nature — et nul ne songe à s’en plaindre. Mieux encore, nous devrions souhaiter que chaque être humain sur cette planète puisse accéder à ce même confort, au lieu de le culpabiliser à y aspirer. Alors que d’autres se paient le luxe de voyages touristiques dans l’espace.
Écologie pour les uns, survie pour les autres
Quelle indécence, lorsque certains, au nom de l’écologie, souhaitent que l’Afrique reste « authentique » ou que d’autres pays demeurent « traditionnels » et « folkloriques », afin de pimenter leurs voyages ! On ne préserve pas la nature au détriment d’enfants qui, chaque jour, risquent leur vie pour aller à l’école, blottis dans une misérable pirogue, tentant d’éviter crocodiles et autres prédateurs.
Tous les êtres humains ont le droit de se moderniser et donc de consommer ( eh oui !) et de sortir de chez eux sans craindre d’être dévorés par un lion, simplement parce qu’une nouvelle loi aurait interdit de les chasser.
Je ferai sans doute hurler, mais seulement ceux qui pratiquent l’écologie depuis leurs bureaux, leurs écrans ou leurs claviers. Ceux-là se félicitent de ne plus utiliser de pailles en plastique dans les fast-foods, tout en buvant à même des canettes couvertes de bactéries.
Toutes les grandes enseignes, désormais si vertueusement « écolos », se sont engouffrées dans la brèche : elles font flamber le prix du « bio », transforment la bonne conscience en argument de vente, et continuent d’engranger des profits.
>Pendant ce temps, d’autres, au nom de cette même écologie, se privent des produits les plus élémentaires dans une société fondée sur l’abondance et le gaspillage.
>Souvenez-vous de cet employé licencié pour avoir récupéré un melon pourri dans la benne d’un supermarché : voilà peut-être la plus triste parabole du monde moderne.
Hypocrisie écologique : un coût pour les plus faibles
Des personnes âgées, dont les retraites ne sont plus indexées sur l’inflation, voient chaque mois leur pouvoir d’achat s’éroder un peu plus. Elles doivent choisir entre se chauffer ou se nourrir, entre acheter leurs médicaments ou payer une facture d’électricité « verte » bien évidemment ! Un scandale d’autant plus grand qu’il est traité comme une fatalité budgétaire, pendant qu’on déverse des milliards dans des projets dits « durables » dont personne ne comprend vraiment l’utilité concrète, car sur le fond il n’y a rien à comprendre.
Pendant qu’une octogénaire compte ses centimes pour acheter une baguette, on applaudit des conférences internationales au budget faramineux, où l’on promet de sauver la planète à coups de panels, de déclarations et de subventions vertes.
L’écologie ne serait-elle qu’un prétexte commode pour justifier des politiques de rigueur ?
Et tout cela dans un concert médiatique sans précédent. Chaque semaine, une nouvelle « catastrophe écologique » est annoncée : la disparition imminente d’une espèce, la montée des eaux, l’été le plus chaud de l’histoire, les feux « dévorants » Avant qu’un rapport, quelques mois plus tard, ne nuance ou ne contredise ces affirmations. Mais le mal est fait : l’opinion est saturée de peur, anesthésiée par le catastrophisme en série.
Pendant ce temps, la misère silencieuse, la solitude, les morts de froid, les enfants sous-alimentés, trop banales, trop familières, ces réalités ne sont justement pas assez spectaculaires pour nourrir la grande dramaturgie verte.
La nature reprend ses droits : la réalité contre l’idéologie
Pour peu que l’on vive au contact de la réalité, on sait que la nature reprend toujours ses droits — ou, plus exactement, que ses lois demeurent constantes et immuables.
Souvenez-vous de cette période d’enfermement collectif durant le Covid : les rues désertes, les villes figées. On y vit des animaux sauvages s’aventurer jusque dans les centres urbains, des herbes folles envahir les trottoirs, des plantes reprendre racine dans les maisons inhabitées. La nature n’avait pas disparu ; elle attendait simplement que l’homme s’écarte.
Aujourd’hui encore, dans le périmètre d’une agglomération de près de 100 000 habitants, il n’est pas rare de filmer la nuit des renards trottant tranquillement dans les allées des parcs — images à l’appui. Les bêtes sont redevenues familières, des sortes d’amis imposés
Ironie du sort : au moment même où les animaux retrouvaient leur liberté, durant le confinement Covid, des millions d’enfants étaient enfermés comme en cage, privés d’air, de mouvement, de lien, et ceci pendant des mois. Une situation sans précédent dans l’histoire des grandes épidémies humaines.
La nature sacrifiée à l’idéologie
Si vous faites partie de ces gens qui produisent la richesse de ce pays, vous n’avez tout simplement pas le temps pour toutes ces lubies que veulent vous imposer ceux qui sacralisent la NATURE plus encore que la force de travail de l’employé qui leur permet ainsi de prendre un jet privé ou en hélicoptère pour parcourir vingt kilomètres.
Qu’on s’entende bien : il ne s’agit pas de leur souhaiter de parcourir cette distance à pied, ni même à vélo. Chacun mène sa vie selon l’éthique qu’il s’est — ou non — imposée. Mais il serait bon que ceux qui prêchent la sobriété commencent par appliquer à eux-mêmes les principes qu’ils veulent voir s’imposer aux autres.
Que les riches soient riches, et même encore plus riches, cela n’est pas en soi un mal.
>Rappelons d’ailleurs que ce furent les riches de La Mecque qui, les premiers, ont soutenu le Prophète et permis à sa mission de survivre face aux attaques de ses adversaires.
L’islam n’a jamais condamné la richesse, mais l’injustice et l’ostentation.
Il est sans conteste préférable d’être riche et en bonne santé que pauvre et sans le sou — et, pour sourire, citons ce propos glané sur un réseau : « Si je suis triste, je préfère pleurer dans une Ferrari. »
Richesse et responsabilité éthique en islam
Plus sérieusement, il importe de prévenir toute lecture simpliste : il ne s’agit pas ici d’opposer riches et pauvres. La lutte des classes dans sa forme marxienne n’appartient pas à la tradition islamique, qui voit dans la richesse non un privilège, mais une responsabilité éthique et sociale.
Déboiser l’homme plutôt que la nature : un scandale
Ce qui est scandaleux, c’est qu’aujourd’hui on tolère davantage de « déboiser des humains » que de déboiser une forêt ou d’arracher une brindille. La question n’est donc pas celle de la préservation de la NATURE, mais bien celle de la place de l’homme, désormais relégué au-dessous de la nature, c’est-à-dire des arbres et des bêtes. L’homme n’est même plus considéré à égalité avec la nature., ce qui serait déjà un moindre mal, mais comme une menace dont il faut neutraliser les effets.
Nous assistons peut-être à l’émergence d’un nouveau fascisme vert, où la nature devient l’alibi d’un pouvoir moral, économique et symbolique. Alors, écolos de tous bords — et donc également musulmans —, passez votre chemin : votre combat n’est pas le mien. Le mien demeure celui de la dignité humaine avant toute chose.
