Quand l’écriture est libre pour raconter le monde

Quand l’écriture est libre pour raconter le monde

Il y a des jours où face à l’horreur de situations, la misère et le manque d’humanité de ceux censés représenter des peuples entiers, j’ai eu envi d’éteindre la radio, la télévision, de refermer les pages de mon journal, d’arrêter d’échanger sur ces sujets dramatiques. Il y a des jours où c’est l’humanité tout entière qui m’a déçu, quand mise face aux horreurs que les Hommes peuvent commettre, j’ai douté de la beauté des sentiments humains… Au cours de ces quelque 20 dernières années, je n’ai eu de cesse de chercher à comprendre le monde qui m’entoure, celui qui m’englobe, celui que je suis, quelque part. Le résultat ? Des articles que je vous laisse découvrir à droite de cette page.

Quand les politiciens, ceux que l’on se doit d’appeler « les grands de ce monde », les dictateurs, les penseurs, ou toutes autres personnalités mises sur le devant de la scène n’ont eu de cesse de faire parler d’eux, j’ai pris soin, à chaque fois de tendre l’oreille, de prêter une attention précise à ce qui était dit, et plus encore à ce qui était fait.

Quand ce sont des années de conflits qui n’ont eu de cesse de déchirer le Moyen-Orient, j’ai pris soin de m’informer, de chercher à comprendre ce qui se déroulait à quelques milliers de kilomètres de chez moi.

Quand les scandales ont éclaté, ici et là, que des vérités nous ont été rapportées bien des années plus tard, quand c’est le peuple français tout entier qui a du faire face à de lourdes épreuves, j’ai rempli mon rôle de citoyenne et j’ai vécu de plein fouet chacun de ces évènements.

Quand c’est l’Europe que tous se sont efforcés de construire, qui a requis notre attention et qui a tenté de nous hisser au rang de pays unis, j’ai pris le temps de l’analyse, en même temps que je saluais les Francs cette monnaie que j’avais connue depuis tant d’années. Comme vous tous, j’ai suivi les débats, les textes et les retournements de situation, me demandant si très bientôt, il nous faudrait apprendre à parler cette fameuse langue européenne.

Quand les drames nous ont frappés de plein fouet, quand la Nature s’est déchaîné emportant dans son sillage ravageur la vie de centaines, de milliers d’innocents, quand les plus grands et emblématiques de ce monde se sont éteints, j’ai pensé à eux, à leurs chemins. Le regard humide, la gorge nouée et l’émotion en avant, j’ai pris le temps de vivre ces moments.

Quand la liberté, la démocratie et la voix des peuples du monde ont su s’exprimer si fort que l’écho de leurs voix se faisait entendre à travers les pays, j’étais encore là. Béate d’admiration, enthousiaste et reprenant confiance en l’ensemble des valeurs de l’Humanité, je vivais ces moments, je tentais de les comprendre…

Quand aujourd’hui, je prends le temps de regarder en arrière, j’observe ainsi une histoire, celle du Monde qui n’a eu de cesse de s’écrire, dont les chapitres sont parfois bien noirs et d’autres fois emplis de couleurs… Quand je regarde en arrière je discerne alors, ici et là, des dizaines et des dizaines d’articles, d’essais, d’écrits toujours tremblants car quand les hommes se déchirent c’est l’humanité tout entière qui retient ses larmes en silence.

Aujourd’hui, je porte ces écrits à votre connaissance, je retire patiemment la poussière qui s’y est parfois accumulée, pour les placer à leur juste place, celle de la lumière du jour, du présent, du futur.