Saviez-vous que les partis n’ont pas les mêmes temps d’antenne ?
Un principe d’équité… à géométrie variable
En période électorale, on parle souvent d’égalité du temps de parole. Pourtant, tous les partis ne bénéficient pas du même traitement médiatique, notamment à la télévision et à la radio.
Trois régimes selon la période
Le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) — devenu Arcom — distingue trois phases :
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Hors période électorale : temps de parole libre, sans obligation d’équilibre.
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Avant la campagne officielle : Période dite d’équité. Le temps de parole est proportionnel au poids politique (résultats précédents, sondages, représentation…).
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Durant la campagne officielle : seule période où l’égalité stricte s’applique entre les candidats.
Un avantage évident pour les grands partis
Bilan : les partis minoritaires ou émergents sont largement désavantagés avant la campagne officielle. Ils peinent à exister médiatiquement, ce qui réduit leur capacité à convaincre les électeurs, et donc à franchir les seuils nécessaires pour accéder aux droits ou aux financements.
Un cercle peu vertueux
Moins de temps de parole, c’est moins de visibilité. Moins de visibilité, c’est moins de voix. Moins de voix… c’est moins de temps de parole à la prochaine élection…etc.