Mirage
Retour d’expérience sur une immersion – à la fois riche en apprentissages, mais aussi très amère- dans les dédales de la politique, notamment l’élection en tant que symbole de la pratique démocratique.
Tout ceci c’était bien avant que je ne vote blanc.., et qu’ensuite je décide de ne plus voter. Je vous laisse découvrir mon implication passée ; un passé qui semble déjà si lointain… Comme lorsque l’on émerge d’une terrible illusion, ou d’un redoutable mirage.
Je n’ai jamais été naïve au point de penser que dans la configuration actuelle, l’élection d’un parti de gauche ou de droite ou du centre pouvait changer fondamentalement nos vies. La preuve en était que l’alternance des uns et des autres ne laissaient paraitre aucune différence à l’échelle de mon parcours de femme voilée de référence afro-maghrébine, de parents issus de l’immigration.
Aussi n’ai-je jamais adhéré à un parti du gouvernement ou même à un petit parti. Mais en même temps je traversais une période où j’avais décidé de m’impliquer car je trouvais « malhonnête » de me joindre aux concert des « passifs » que l’on accuse d’être tout juste bons à dire que nous étions gouvernés par des pourris. Et la voie de l’implication « active » était seule, selon les dires des uns et des autres, à même de faire bouger les lignes.
Par la plus grande des coïncidences (et je ne crois pas à une marche aléatoire des choses qui nous arrivent dans la vie), ma première candidature (cantonales mars 2004) a eu lieu dans une atmosphère très particulière : une semaine après la promulgation de la loi du 15 mars 2004.
IL s’agit de la LOI n° 2004-228 du 15 mars 2004 encadrant, en application du principe de laïcité, le port de signes ou de tenues manifestant une appartenance religieuse dans les écoles, collèges et lycées publics. (Extraits). Cette loi dont on a dit qu’elle s’appliquait à tous les signes religieux, visait, dans les faits, à faire disparaître de l’espace scolaire public le « foulard islamique ».
Cette « affaire » venait confirmer mon opinion de départ concernant le concert politique et la relative ’homogénéité des opinions, puisque l’assemblée nationale à voté à 93.20 % en faveur de ce texte de loi, toutes tendances confondues.
L’UMP avait voté pour cette loi à 90%. Le PS avait voté pour à 93%. L’UDF avait voté pour à 43%. Le PC avait voté pour à 31%. Et même les non-inscrits ont voté pour à 33%.
Le 15 mars 2004 , c’est quoi plus exactement ?
Dans cette affaire le conseil constitutionnel (CC) n’a pas joué son rôle. En effet le CC ne peut être saisi par les administrés. Il agit sur saisie du juge constitutionnel. En l’occurrence droite et gauche étaient unanimes, et personne ne les a saisis.
A SUIVRE…
A titre purement indicatif je vous laisse consulter la liste des échéances électorales pour lesquelles je fus candidate
De 2004 à 2008, j’ai participé à huit échéances électorales. Je fus successivement, secrétaire nationale de l’UFCN et du RC ( Union Française pour la Cohésion Nationale et Résistance Citoyenne), puis présidente du MCD ( Mouvement Citoyen pour la Diversité).
Pour un aperçu général de toutes les échéances cliquez ICI.
Pour les détails de chaque échéance électorale, il vous suffit de cliquer sur les liens ci-dessous.
- Candidate aux élections cantonales du 21 mars 2004 / Hauts-de-Seine (92) – NANTERRE / Canton SUD-EST
- Candidate à l’élection européenne du 13 juin 2004 / Île-de-France
- Candidate à l’élection sénatoriale septembre 2004 / Hauts-de-Seine (92)
- Candidate à l’élection législative partielle du 28 novembre 2004 8ème circonscription des Yvelines
- Candidate à l’élection législative partielle du 28 mars 2005, 6ème circonscription des Hauts de Seine
- Candidate à l’élection législative du 10 juin 2007 / Hauts-de-Seine (92) – 4e circonscription
- Candidate à l’élection cantonale du 21 mars 2008 / Hauts-de-Seine (92) – NANTERRE / Canton NORD
- Candidate à l’élection municipale du 9 mars 2008 / Hauts-de-Seine(92) – NANTERRE