Béni soit Dieu

Béni soit Dieu,

Béni soit Dieu, livre sur le CoranLa vie et le rayonnement de la civilisation islamique sont intimement liés à la vie de la langue véhiculaire de sa religion, l’Islam, et de son texte sacré, le Coran. Aussi, si la langue arabe doit vivre à travers la sauvegarde de ses fondements en prenant soin de surmonter les différentes crises qui la traversent, la traduction dans une tout autre langue doit porter les valeurs et l’esprit de la langue arabe afin d’en restituer la beauté, les secrets ainsi que les sens apparents et cachés. Le Coran, parole incréée, portant le caractère d’universalité et de perfection, bien que révélé dans une langue arabe particulière, est destiné à être pour l’humanité tout entière, un cheminement initiatique ici bas et une félicité dans l’au-delà. Aussi est-il du devoir de chacun de contribuer à briser les barrières qui pourraient se dresser entre le Texte sacré et son lecteur.

Dans cette réflexion Faouzia Zebdi-Ghorab et Omar Mazri, éclairent sur la lutte idéologique pour la falsification du sens coranique qui ne peut se résumer à une lecture littérale du premier degré ni à une lecture linéaire et encore moins à une lecture avec des préjugés gréco-romains ou judéo-chrétiens. Le Coran s’explique par lui-même et par l’usage qu’en a fait le prophète de l’Islam, Mohammed.

Le Coran a été et demeure toujours le cadre religieux, idéologique et méthodologique de la modernité, la capacité à s’adapter au temps et au lieu et à apporter les solutions les plus opportunes, les plus pertinentes, les plus efficaces et les plus cohérences au Musulman confronté aux défis et aux circonstances historiques, sociales, politiques, idéologiques et économiques de ce temps et de ce lieu. Le Coran a été et demeure toujours le référent à l’innovation, à la créativité, à l’invention et au progrès social, intellectuel et culturel. Sa lecture est un Ijtihad, effort de compréhension du texte et de la réalité. Son enseignement est un Ijtihad pour s’adapter et anticiper sur l’avenir en s’appuyant sur les fondamentaux et les invariants. Il ne s’agit pas pour le musulman de faire l’apologie de l’Islam ou du Coran ni de débattre de l’Ijtihad, mais de s’inscrire dans la culture coranique pour en devenir un rameau, un fruit, un don, un acte qui dit et qui fait , sans arrogance et sans prétention, ce que le Coran a fait de lui et ce que lui a fait pour l’Islam. Dans une situation de confusion et de rapports conflictuels ils ont tenu à participer, par ce livre, à davantage de clarification eu égard à leur référence de valeurs et à leurs normes de lectures du monde que montrent le Coran sans formalisme réducteur, ni polémique.

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